Passacaglia della vita
Stéfano Landi (Italie)
Interprété par Amal Allaoui et Marie-Suzanne de Loye, Anne Mazeau, Elie Guillou, Chloé Breillot, Cathy Gringelli, Estelle Amy De La Bretèque - Réalisation : Jérémix (Mixbros)
La toux d’un oncle, les gros titres des journaux, la moisissure du citron, la photo dans le salon, un pigeon à l’oeil immobile, les funérailles d’un proche, le crépuscule… Chaque jour, nous sommes rappelés à notre condition mortelle. En entendant le glas au loin, nous nous arrêtons une seconde avant de reprendre notre marche. Nous oublions. La rengaine, elle, recommence, comme le refrain d’une chanson.
Découvrir une autre version : Marc Mauillon
Passacaglia della vita
O come t'inganni
Se pensi che gli anni
Non hanno a finire
Bisogna morire
O come t'inganni
Se pensi che gli anni
Non hanno a finire
Bisogna morire (x3)
È un sogno la vita
Che par sì gradita
È breve il gioire
Bisogna morire
Non val medicina
Non giova la china
Non si può guarire
Bisogna morire (x3)
Si muore danzando
Si muore cantando
La cetra o sampogna
Morire bisogna
Si muore danzando
Bevendo, mangiando
Con quella carogna
Morire bisogna (x3)
I giovani, i putti
E gli uomini tutti
S'hanno a finire
Bisogna morire
I sani, gl'infermi
I bravi, gl'inermi
Tutt'hanno a finire
Bisogna morire (x3)
Non vaglion sberate
Minarie, bravate
Che caglia l'ardire
Bisogna morire
Dottrina che giova
Parola non trova
Che plachi l'ardire
Bisogna morire (x3)
Non si trova modo
Di scioglier 'sto nodo
Non val il fuggire
Bisogna morire
Comun è il statuto
Non vale l'astuto
'Sto colpo schermire
Bisogna morire (x3)
La morte crudele
A tutt'è infedele
Ognuno svergogna
Morire bisogna
È pur o pazzia
O gran frenesia
Par dirsi menzogna
Morire bisogna (x3)
E quando che meno
Ti pensi nel seno
Ti vien a finire
Bisogna morire
Se tu non vi pensi
Hai perso li sensi
Sei mort'e puoi dire
Bisogna morire (x3)
Passacaille de la vie
Oh, comme tu te leurres
si tu penses que les années
ne doivent pas finir ;
il faut mourir.
Oh, comme tu te leurres
si tu penses que les années
ne doivent pas finir ;
il faut mourir. (x3)
La vie est un rêve
qui semble si doux,
c’est court de se réjouir ;
il faut mourir.
À rien ne sert la médecine,
inutile est la quinine,
on ne peut pas guérir ;
il faut mourir. (x3)
Rien ne valent regrets,
bravades, menaces,
Se fige l’audace ;
il faut mourir.
Doctrine apprise
ne trouve pas le mot
qui apaise nos peurs ;
il faut mourir. (x3)
Il n’y a pas moyen
de défaire ce nœud,
Ne vaut pas la peine de fuir,
il faut mourir.
Commun est le sort,
L’astuce ne sert pas à
se prémunir de ce coup,
il faut mourir. (x3)
La mort cruelle
à tous est infidèle,
Honte à chacun ;
Mourir, il le faut.
C’est aussi de la folie
ou une grande frénésie
de se dire des fariboles ;
Mourir, il le faut. (x3)
On meurt en chantant,
on meurt en jouant
la Cithare, ou Cornemuse ;
Mourir, il le faut.
On meurt en dansant,
en buvant, en mangeant ;
avec cette misérable chair
Mourir, il le faut. (x3)
Les Jeunes, les enfants
et tous les hommes,
Doivent retomber en poussières,
il faut mourir.
Les sains, les infirmes,
les bons, les faibles
tous doivent finir ;
il faut mourir. (x3)
Et lorsque tu y penses
Le moins, en ton âme
tu viens à finir,
il faut mourir.
Si tu n’y penses pas,
tu as perdu la raison,
tu es mort et tu peux dire :
il faut mourir. (x3)